
Maison (17)
Les projets d'habitations; maisons, appartements.
NEUF EX NIHILO
NEUF EX NIHILO
NEUF EX NIHILO
NEUF EX NIHILO
NEUF EX NIHILO
Cette réalisation est unique par son histoire car il s'agit d'un maçon avec qui j'ai travaillé pendant 10 ans et qui m'a demandé de dessiner sa maison qu’il construirait de ses propres mains.
Son savoir- faire et mes idées font de ce projet particulier un espace de rencontre entre conception et concrétisation des pensées dans la matière liquide du béton. Tout est brut de décoffrage. Le béton coffré avec la limite de mains âgées, coulé avec ses erreurs, et sa beauté née de l'empreinte de l'épiderme du bois sur la matière encore molle, fossilise les trois années nécessaires pour concevoir et réaliser des espaces généreux, lumineux et traversés par les rayons du soleil du matin et du soir sur les parois dures Malgré ses rugosités, chaque détail sculptés dans le béton permet la mise en place de sources de lumière indirecte pour mettre en valeur les perspectives cachées ainsi révélées par le miroir des vitrages dés que l'obscurité surgit.
Enfin ce travail à quatre mains a permis de créer une grande unité dans le traitement des surfaces des plafonds qui invitent le regard à l’extérieur, permettant de passer de patio en escalier, de patio au balcon et enfin au jardin.
Cette maison est la traduction de la culture espagnole de mon client qui vit à Nantes depuis très longtemps et la compréhension du bâti ouvrier en pierres des années 20. Massive et pourtant translucide cette maison est totalement ouverte sur l'intimité du jardin qui se découvre par étapes, comme une chrysalide qui protège son papillon du jour à venir.
RÉABILITATION + SURÉLÉVATION
Tombés sous le charme de la Loire qui serpente langoureusement aux pieds du coteau de La Patache, à Champtoceaux, les maîtres d’ouvrage qui louaient la maison Vérigneaux ont acheté cette maison située juste au-dessus et m’ont demandé de la réhabiliter partiellement. Mon intervention a porté sur l’ancien pressoir afin de le connecter à la maison principale.
Situé à flanc de coteau derrière la maison, semi encastré dans la roche et complètement aveugle, le bâti existant en pierres se love sous une très belle couverture en tuiles de type «tiges de bottes».
L’intervention architecturale a transformé les lieux de manière radicale autour d’une verrière et a nécessité des modifications techniques importantes afin de maintenir la hauteur des murs en pierres dont l’aspect extérieur est resté inchangé.
L’élaboration de la nouvelle couverture en tiges de bottes anciennes a nécessité la mise en place d’une structure métallique afin de supprimer tout point porteur extérieur et de permettre la mise en place d’une bande vitrée entre le dessus des murs et la sous face de la couverture qui confère à l’ensemble une lisibilité entre le bâti ancien et l’intervention contemporaine dont le rythme des brises soleil est construit sur l’ondulation des tuiles.
Ainsi les espaces intérieurs, malgré leur encastrement dans la terre, jouent avec le frêne naturel et un grand aplat de couleur sous une lumière naturelle changeante, issue des quatre points cardinaux.
RÉABILITATION
« Elle voulait pour elle et sa fille de la lumière, du feu, entourés d’un jardin».
Cette réalisation métallique dont les rythmes et tôles s’accrochent aux accents de Glenn Murcutt est « brute de conception »
Le coût a été un guide dans la prise de décision et un allier pour bâtir ce parti architectural, franc, dur et clair où l’esthétique est la résultante d’un mode de construction et non d’une recherche formelle à laquelle se plie les matériaux.
Systématique dans sa construction de 3 trames, subtile dans son décalage, en réponse à la maison existante, brutale dans son rapport à la lumière naturelle et zénithale, cette maison répond par sa forme et sa position dans le terrain, aux richesses du site et de son orientation.
RÉHABILITATION SEULE
À l’orée de la retraite, un couple m’a demandé de transformer sa maison construite en 1973.
Le rez-de-chaussée très cloisonné est devenu un seul et unique espace où communiquent le séjour, le bureau, les services et la cuisine. Dessinée pour l’occasion, la cheminée cylindrique est le point d’articulation de l’architecture intérieure. L’étage est doté de trois chambres spacieuses et d’une salle d’eau, véritable boîte dans la boîte.
Le calepinage des sols et de la pâte de verre, le dessin des meubles de la cuisine, des suspentes lumineuses, des placards, des plinthes, de la cheminée, du panneau coulissant et des plans de vasques ont fait l’objet d’une attention particulière afin d’obtenir une cohérence esthétique globale.
Les couleurs extérieures et intérieures se répondent. Elles structurent et modifient notre sensation de l’espace. Le rouge terre cuite utilisé ici s’harmonise avec les teintes des verts du jardin tandis que le bleu utilisé dans les petites pièces comme les sanitaires permet de repousser les limites des volumes.
Le rouge des façades ancre la maison et son jardin dans le relief mouvementé des monts du lyonnais. Les aménagements intérieurs s’articulent autour de grands aplats de couleur.
RÉHABILITATION + EXTENSION
Les formes verticales et horizontales des ouvertures tantôt cadrent des vues sur les jardins environnants, tantôt dupliquent les proportions des baies existantes. Le bois des menuiseries et des volets intérieurs constitue un véritable fil conducteur des aménagements intérieurs. Les aplats de blanc et de gris de la volumétrie cubique servent de toiles de fond au bâti existant. La ligne métallique relie l’extension, le mur de clôture et l’entrée du jardin depuis la rue et le calepinage régulier des billes de verre sur les façades sont de petites inventions, des réglages et des ajustements en réponse au contexte et à l’orientation de cette maison où la lumière réside toute l’année.
-Construire deux chambres à l’étage, une salle de bains et une entrée au rdc ainsi que redessiner la verrière qui communique avec le jardin.
-Respecter l’architecture 1900 du pavillon principal.
-Créer une nouvelle façade sur rue, sont les trois demandes auxquelles cette réalisation tente de répondre.
RÉHABILITATION + SURELEVATION
Adossé à la colline de la Patache au sud, et face à la Loire au nord, le projet s’articule autour de deux axes.
L’axe horizontal privilégie la vue plein cadre sur le fleuve royal et l’apport de lumière jusqu’au cœur de la maison, à l’origine très sombre, par le biais d’ouvertures filantes et d’un mur rideau intérieur en bois.
L’axe vertical rend possible la diffusion de la lumière par la cage d’escalier ouverte sur les espaces de vie et par le traitement de la jonction entre la surélévation et le bâti existant. Les deux fenêtres en bandeau qui s’étirent sur toute la largeur des façades nord et sud désolidarisent l’extension verticale des murs en tuffeaux et permettent une expression architecturale nouvelle.
La conception d’un dernier niveau en charpente revêtu de Douglas à claire voie au sud, crée un contre point avec le vide de la baie vitrée orientée au nord, face à la Loire et permet de soulager considérablement les murs existants. Ce projet se love dans son environnement sans heurt. Il tente de capter la poésie des lieux.
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NEUF SUR MITOYEN
Cette maison urbaine a été réalisée selon une succession de plans. Le premier, vertical, stuqué et très peu ouvert, protège des agressions venant de la rue. Une faille vitrée éclaire les circulations verticales, relie la façade en stuc au reste de l’habitation et marque l’entrée. Un cadre métallique souligne le volume principal.
Cette habitation, conçue sur deux niveaux, est entièrement orientée vers son jardin. La façade qui donne sur ce dernier est largement ouverte et animée par une série de balcons et un jeu de volets coulissants. L’apparente austérité aperçue depuis la rue s’efface derrière la convivialité des espaces intérieurs.
NEUF SUR MITOYEN
Constituée de deux matériaux naturels, le bois en vertical et l’ardoise en rampants les différentes vêtures de l’édifice permettent par leur calepinage et leur format de générer une gangue protectrice sous laquelle la maison se glisse et se développe. La verrière qui par contraste assure un lien entre le mur en pierres de la maison voisine et le projet permet à la fois de diffuser la lumière naturelle et de maintenir une transparence d’est en ouest, marquant ainsi le rythme parcellaire.
Le pignon dont le « pliage » est du à la forme parcellaire, permet de générer également le volume trapézoïdal de la cheminée et de positionner le volume de la lucarne. Tel un mouvement induit par le parcellaire, chaque volume trouve sa justification en réponse aux lignes de force des lieux. L’annexe s’ancre ainsi suivant les contraintes de mitoyenneté, de circulation et d’orientation, marquant ainsi l’entrée du terrain.
RÉABILITATION SEULE
Construit sur les cendres d’une aile de château rasée en 1793, lors du passage des colonnes infernales contre l’armée Vendéenne, le bâti existant, très hétéroclite porte les scories de ces violences passées
Située dans un parc remanié à différentes périodes, la maison actuelle est orientée sur un axe est- ouest. Au sud, une série de sept arcades témoignent d’un rythme architectural élaboré au XVIII ème siècle contemporain du château disparu, dont ne subsistent que les caves voûtées. Au nord, les percements ont été pratiqués dans la façade de manière anarchique et au gré des besoins de l’instant.
Le travail de réhabilitation de cette demeure au lourd passé consiste à écrire une nouvelle page de l’histoire de ces lieux en construisant une réponse adaptée aux enjeux contemporains :
- Reconnecter l’architecture au jardin suivant les lignes de force inscrites dans le terrain,
- Magnifier les arcades en dosant la lumière naturelle au rythme d’une perspective intérieure à la française,
- Mettre en œuvre les apports technologiques actuels (isolation, lumière, structure, etc.) au service des usages souhaité par le maître d’ouvrage.
Il en résulte un projet ambitieux, complexe dans sa longue élaboration émaillée de doutes, d’essais, de repentirs afin de trouver la bonne définition. Démarche qui s’est poursuivie au sein du chantier afin de déployer un ensemble de mesures pertinentes au regard du contexte paysager, de la nature de la construction et des espaces intérieurs.
RÉABILITATION SEULE
L’objet du projet a été de mettre à jour et valoriser les strates horizontales du XVIII ème siècle que sont le plafond en poutres et le sol en tommettes de terre cuite usé par les 260 années de passage et de vie des familles successives.
Entre les deux couches ainsi réhabilitées, l’architecte a proposé un aménagement contemporain afin de répondre aux besoins de la famille.
La marquise de la hotte en verre coloré de la cuisine et les placards en quart de cercle de la salle de jeux ainsi que les trumeaux des cheminées et autres éléments architectoniques remarquables des différentes époques comme la fenêtre de la cuisine ont été conservées. Le dialogue ainsi créé entre passé et présent s’opère entre solives en chêne auxquelles est suspendue la cabane de Léo; entre l’alcôve dans laquelle se love le bureau d’Emile ; entre la marquise en verre de la cuisine, la hotte et son miroir qui démultiplie les facettes du passé au présent; entre le bleu du verre et la mosaïque de la salle de bains qui se pare d’une multitude de bleus, sorte d’hommage à Isidore Odorico qui a réalisé une façade bleue dans la même rue.
Couleurs, lignes, graphisme, matière, fluidité de l’espace, rapport entre existant et la vie contemporaine sont présents dans ce lieu intime qui est vécu comme un atelier de recherche et de trouvailles, chaque jour arrosé par la lumière de la place du Pilori dont les ciels sont cadrés par les silhouettes des mascarons de cette époque révolutionnaire…